Plaisir de comprendre

L’intelligence émotionnelle de Goleman Daniel

Il s’agit de pratiquer le self-control. Comment apprendre à m’apaiser quand je suis bouleversé, ému ou peiné ?

  GOLEMAN DANIEL

Résumé de plusieurs lectures

 

 Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ?

Il s’agit de pratiquer le self-control. J’apprends à m’apaiser quand je suis bouleversé, ému, ou en proie à de la peine. Que je sois en colère, contrarié, vexé ou tout simplement dérangé il est bénéfique de connaître les 5 aptitudes d’un bon leader.

1 – L’auto-connaissance : Reconnaître mes émotions et en détecter les signaux. Prévenir les émotions douloureuses. Les empêcher de venir dominer mes jugements et ma manière de résoudre mes problèmes.

2 – Gérer mes émotions : Les contrôler. Éviter de nourrir, de maintenir et de subir, l’anxiété, la colère et la dépression. Pour ce faire j’apprends à exprimer mes émotions au bon moment et au bon endroit. J’accueille sans paniquer les inévitables mauvaises surprises, les revers de la vie et les incidents de parcours.
Je travaille à tolérer mes frustrations (conséquence d’échecs et de déboires) ce qui m’aide à adoucir mes émotions.

3 – Développer l’empathie : J’observe et prête attention aux émotions d’autrui. Je gère avec sagesse et prudence mes relations avec les autres. Je prends conscience que mon langage verbal exprime mes intentions et que mon langage non verbal-corporel, trahit à la fois mon état-d’âme et l’opinion que je porte sur mon interlocuteur.

– « Dans une conversation, l’attitude du corps représente 55 % du message, les mots seulement 7 % et l’intonation, 35 %. On n’y fait pas assez attention

À ce sujet consulter le Site : >> Comment decrypter le langage corporel ? (passeportsante.net)

Être un bon auditeur et signifie encourager mon semblable à parler de lui-même. L’empathie et la compassion sont l’extension de l’habilité à reconnaître les sentiments des autres. Je m’encourage à avoir envers mon prochain un comportement adapté et une assurance appropriée.

4– Gérer mes relations avec les autres : Développer l’aisance relationnelle. Il s’agit ici de demeurer authentique et respectueux en m’adaptant à la situation et aux personnes. .
Je m’efforce de déployer le meilleur de mes capacités afin d’adopter l’attitude la plus adaptée à chaque circonstance.

5– Se motiver tout seul pour accomplir ses objectifs – atteindre ses buts :
Le mot émotion signifie se mouvoir. L’émotion donne un indicateur sur soi. Étant le carburant de l’homme, ce dernier doit alors s’ingénier à utiliser les émotions pour (bien) agir et s’orienter.

 

 

NOTES ADDITIONNELLES DE L’ASSOCIATION

Cheminer vers l’essentiel

 

1– Rectification de l’association : Attention aux dérives nocives sur ce discours de Goleman Daniel ! Nous ne conseillons pas d’agir en séducteur qui ne s’intéresse aux autres que par calcul. On ne suggère ici pas de feindre pour mieux manipuler, mais d’aimer vraiment son prochain au point de se sentir concerné par ce qui lui arrive. À savoir que chacun d’entre nous est le prochain de quelqu’un d’autre.
Mépriser l’autre, le sous-estimer, c’est donc se déprécier soi-même. Ce qui se révèle contreproductif !
Si tout le monde en arrive à manipuler tout le monde pour arriver à ses fins, mais à quelles fins arrive-t-0n ? …
Bonjour l’Enfer pour chacun d’entre-nous !

2– L’homme n’est pas doté pour résister à tous les contretemps du monde :
Prier en situation de doute ou de conflit, signifie déposer nos peines aux pieds du Créateur de l’univers, notre Père Bienveillant et Tout-Puissant. Lui seul peut favorablement bouger les évènements et rectifier nos humeurs et comportements.

>> À lire – Le bonheur dossier 4 : Être protégé : Le rôle premier-Essentiel – du soutien de Dieu dans ma de marche de pacification.

3- Impossible d’être accepté par tout le monde : « Je ne suis pas une monnaie en or pour que tout le monde désire m’aimer ! » (Dicton espagnol). Se soucier de rester correct n’est pas synonyme de tomber dans l’esclavage de chercher à séduire tout le monde à tout prix. Notre rôle à chacun consiste à accomplir son devoir consciencieusement et avec bienveillance.

4- Interrogation sur mes exigences :« Est ce que ma vie doit être parfaite pour que je sois satisfait et heureux ? »

5- Éviter de s’attarder à des discutions qui se réduisent à des pleurnicheries sans fin : Sauf, bien sûr, si il s’agit de consoler une personne en grande difficultés et de l’aider à trouver une solution à son problême. Dans ce cas particulier la conversation et les confidences ont un but profitable. Savoir couper court à un entretien quand on commence à se répéter car on peut en venir à y déposer de l’aigreur. On ne gagne rien à se rendre désagréable.

Un bonus !  6- S’abstenir de reprocher aux autres ses propres faiblesses : Pourquoi reprocher à quelqu’un l’assistance que nous avons bien voulu lui accorder, et les difficultés rencontrées pour l’aider ?

« Mais pourquoi avoir entrepris une telle besogne ? Mais qui m’y a forcé ? Je suis seul(e) responsable des conséquences de ce que j’entreprends librement. »

Si je pense qu’une tâche sollicitée n’est pas adaptée à mes capacités, si cette besogne me dépasse, il est plus charitable de ne pas m’y engager. On peut, par exemple, démêler une partie du problème puis tenter de déléguer le reste. Ou bien, alternativement, soutenir la personne dans ses propres recherches. Sans chercher à me substituer à ses initiatives, je l’assiste alors avec tendresse dans sa propre démarche. Le solliciteur se sent alors soutenu, stimulé dans ses initiatives et reconforté. L’amour éclaire et, dans cette situation, pas de place pour la réprimande.


Note : Si vous décidez par choix de travailler dans une association caritative, bénévole ou pas, il est profitable de réfléchir sur votre engagement à priori.
Pensez-vous avoir suffisamment d’amour à partager pour pouvoir dépasser les inévitables obstacles ? Les relations humaines avec les personnes en grande difficulté exigent une immense patience et une réelle compassion.
En êtes vous capable ? Êtes-vous spontanément souriant-e, aimable?
On rencontre malheureusement trop de comportements blessants dans les organismes dédiés aux personnes en détresse.
Les défavorisés ont cependant tant besoin de se sentir aimés, compris et en confiance !


S’il est de notre devoir de prendre part à la douleur de nos frères, comme de faire un effort pour les soutenir, il semble inopportun de se lancer par faiblesse dans une aventure qui va bien au-delà de nos forces.

La sagesse nous conseille d’éviter d’en venir à accabler la personne à qui nous avons eu la bonne volonté d’accorder une faveur. En arriver à ce point signifie la charger de deux poids supplémentaires :

  • celui de lui faire ressentir doublement son malheur, auquel nous ajoutons …
  • celui des tracasseries suscitées par nos reproches !                                                                                                                                                                                             Nous associons alors notre exaspération à son sentiment de culpabilité ; ce qui est évidement contre productif, peu charitable, … et nous fait naviguer à l’opposé de notre direction-intention première.
    Sur les bénéfices d’un tel résultat ?

>>  Lire : Le conte des 3 Passoires de Socrates


. Images : Pixabay de haut en bas – en tête -johnhain-5207781, dans le texte – Alexas_fotos 1988745, et team-6510294_1920

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