Claudine D. HAGUET

Titulaire d’un Deug de lettres Modernes et d’une Maîtrise de Sciences du langage mention Français langue Étrangère

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Née dans une famille religieuse je me suis, après des difficultés de parcours, éloignée du chemin de Dieu dont je ne comprenais alors pas bien les voies. De déceptions en erreurs, d’échecs en frustrations, je recherchais naïvement soutien et réconfort là où je ne pouvais malheureusement trouver que mépris et humiliations. .
Je m’enfonçais inexorablement dans une spirale infernale qui me perdait et dont je ne prenais parfois conscience que par le vide vertigineux qui s’étendait en moi et autour de moi.
Insuffisamment armée pour comprendre contre qui-quoi  je luttais, j'ignorais donc comment m’en défendre. Je m’efforçais alors à trouver les solutions de mon mal-être dans des pratiques de relaxation diverses, très à la mode d’ailleurs, dont : le spiritisme comme le Reiki, la Pranathérapie, la méditation, mais aussi les relations intimes, la boulimie nerveuse, les sucreries, le désir effréné de sécurité économique, l’excès de rêverie et de vidéos ... 

Ma pensée était sans doute d’étourdir ma peine en imposant tant de violence à ma nature sensible et aimante ! Malgré tous mes efforts pour me tirer hors des tourmentes je coulais si bien, qu’entre aveuglément et effarement je plongeais à pic dans l’égarement.

Toutefois, la voix de ma conscience qui refusait de s’éteindre traversait mes agitations pour me conduire à la prière.

Toutefois, la voix de ma conscience qui refusait
de s’éteindre traversait mes agitations pour me conduire à la prière.

. Images Pixabay : ci -dessus Alexas +  Photo portrait par Anastasia Borisova

J’ai toujours cru à la force indispensable de l’Amour et du partage, mais l’acharnement des difficultés survenues depuis l’enfance m’avait conduite à penser que Dieu était figé. Je l’imaginais assis sur sa nébuleuse, là-haut, bien à l’abris. Je me le représentais trônant sur son piédestal nuageux, en train de nous observer souffrir sans trop s’immiscer ; c’était à nous, les humains, d’arriver à nous débrouiller sur la terre avec les moyens du bord ! Les comptes se régleraient plus tard.

Raisonnement faux, bien sûr, mais dans les conditions où je me trouvais il m’était impossible de le saisir ! Et pourtant, à chaque instant de calme, et surtout en fin de journée, c’est le cœur plein d’espoir qu’impatiente je sortais marcher pendant de longues heures en Le suppliant de me consoler et d’intervenir. J’égrenais alors sans fin des Je vous salue Marie et des Notre Père qui êtes aux cieux, seules prières à ma connaissance. Pendant ces promenades au coucher du soleil et au lever de lune, je louais Jésus et Marie et admirais dans la nature la présence de Leur amour ; amour et sécurité qui me faisaient tant défaut et que je sollicitais dans ces instants d’intimité avec ma famille des Cieux. Affamée de sa présence je quémandais un dialogue à mon Créateur, sans néanmoins comprendre comment le trouver. Obstinée, j’insistais !

C’est sans doute parce que je n’ai jamais lâché cette poursuite, que petit à petit, de pressions en pressions, de circonstances en circonstances, Le Tout-Puissant m’a placée dans une situation où seule une conversion radicale pouvait me sauver de ce qui était devenu une panique indescriptible : tentatives de suicides – self-arm  (auto-lésions) de plus en plus violents, attaques de peurs paniques injustifiées, hypersensibilité, isolement, dépressions, ….

L’Éternel Veilleur a également posé sur mon parcours les évènements et les personnes nécessaires à ce nouveau cheminement que j’ai adoptés sans hésiter en Lui présentant mon obéissance et toute la vigueur de ma bonne volonté.

En Italie, où je me trouvais alors, un prêtre de Toscane, Don Alessio Tavanti, découvrit que je subissais une sorte de possession diabolique. Par la suite je consultai plusieurs exorcistes de renom. Les exorcismes ont continué en Corse avec le prêtre exorciste du diocèse, le Père François Dominique David, qui me suit régulièrement depuis lors (+ de 8 ans, à ce jour- février 2022).

À cette étape de ma conversion, ma détresse était alors palpable et visible. Tous mes proches, chrétiens ou pas, demeuraient surpris et parfois ébranlés par la brutalité des manifestations extérieures des vexations malignes. Seule ma persévérance à me consacrer aux sacrements, à la prière et à la pénitence réussissaient à me soulager. J’étais devenue offrande !

Notons que le démon, une fois démasqué, est furieux de voir sa victime en chemin de sainteté. Le Malin emploie alors tous les moyens, fait des pieds et mains, pour retenir cette âme qui en lui échappant cherche à l’envoyer aux milles diables (chez lui, en enfer !). Par choix je lui avais retiré toute permission d’agir sur ma personne et ma vie se dirigeait fermement à l’opposé de ses pratiques. De plus, dérangé par mes persistantes tentatives d’expulsion, sa vengeance se fit violente. L’indésirable se rebiffait comme un cheval qui se cabre, …  mais dans mon corps qui endure ses persécutions. Aujourd’hui encore, mais avec une plus faible intensité.

Les premières années de ma conversion les  »contretemps » s’amoncelaient : perte totale de l’appétit, vomissements à tout moment, insomnies ou cauchemars, oppressions physiques accompagnées de sueurs, angoisses et étouffements jours et nuits, accidents répétés, maladies, convulsions des muscles accompagnés de grognements et paroles inintelligibles, sensation de brûlure dans la poitrine quand je buvais de l’eau bénite, peurs intenses injustifiées, obsessions mentales, mépris et agressions des personnes environnantes, surtout de mes proches,  infestations d’insectes (puces, poux, punaises de lit …) qui durent des années, … il m’en tombait de tous les côtés à la fois. J’étais comme assommée et ne savais plus où donner de la tête ! Malgré tout, ma confiance en Dieu demeurait-demeure inaltérable !

À chaque coup du sort (tous les jours) je me refugiais à l’église pour abandonner ma misère au pied du crucifié et remettre mon courage dans les mains capables de Sa Très Sainte Mère. Et je priais, priais, priais, sans cesse, jusqu’au retour de mon enthousiasme qui ne manquait jamais au rendez-vous …. même si il fallait le gagner en insistant coûte que coûte.   

C’est sans doute à force de me voir le supplier et persévérer dans la foi, que, pour contrebalancer la violence de mes vexations malignes, notre Seigneur est venu à ma rencontre pour me guider à travers ma confiance vers le réconfort de ses bras bénis. 

Dès mon entrée dans l’église, en passant la porte, je me sentais de suite capable de respirer à nouveau. J’étais comme une personne qui étouffe et à qui soudainement on fait respirer l’air rafraîchissant et pur des hautes monstagnes. À mon grand soulagement, je pénétrais un domaine sacré, béni, celui de mes parents Tout-Puissants et infaillibles du Ciel, où rien ni personne ne pouvait me heurter. Réconfort garanti ! On me voyait rivée sur mon banc, à genoux des heures durant, face au tabernacle, où Dieu est présent. Et pendant ces prières qui débutaient toujours par un chapelet complet, je lui confiais mes peines comme on le fait à son meilleur ami.            

Des questions émergeaient : comment résoudre telle difficulté présente ? comment bien réagir dans telle situation conflictuelle ? comment gérer une émotion envahissante et retrouver le calme ? comment reprendre confiance en me sentant aimée et soutenue ? Alors, parfois, au bout de plusieurs heures d’oraison, une réponse rassurante, ou plutôt une conviction venue d’ailleurs, s’imposait dans mes corps et esprit … une première phrase se faisait pressante, je la couchais sur le papier… puis la suite découlait progressivement de source.   

C’est ainsi que d’idées en phrases, de conseils en raisonnement, de caresses en douceurs, mes humeurs se régulaient et le texte reçu s’enchainait pour s’achever de lui-même : simplement et logiquement. Tout coulait de source. Une fois la boucle de la logique achevée, les mots ne naissaient plus. La fontaine tarissait. Et je demeurais là, rassasiée, consolée, comprise, guidée, aimée … confiante et sereine, la foi dans le cœur, la gratitude empreinte dans tout mon être béni par Sa Divine présence. Quelles paroles peuvent-elles traduire-décrire une réalité qui sublime l’être de façon surnaturelle, en le rapprochant du Divin ? Il me restait alors à approfondir ces nouveautés que Le Seigneur m’avait dictées par des mots et une prise de conscience (esprit et corps). M’efforcer à saisir toute l’étendue de  Ses remaniements-corrections est pour moi un délice.                                                       

Par ailleurs plus ma détresse est grande plus ma demande se fait pressante et plus mon abandon est complet, puisque j’ai la ferme conviction que SEULS notre Seigneur (la Sainte Trinité) et Sa Très Sainte Mère qui nous guide à Lui, peuvent nous combler de cet Amour Parfait qui satisfait et comble tout.  J’ai une confiance absolue en leurs bienfaits pour les avoir GOUTÉS (un modeste avant-goût du paradis ?), et désormais je sais que ma place est uniquement dans leurs bras bénis.  Il n’y en n’a pas d’autre.  Ces conseils et ces moments de bonheur, je désire modestement les partager avec vous, mes frères et sœurs, car vous y avez droit. Dans votre relation avec Dieu vous pouvez les vivre.  Ils se présentent comme une assurance qui s’impose par Son Amour et Sa Force.

Avez -vous besoin de Sa présence ? À vous qui recherchez le bonheur, l’intimité du Seigneur, si vous désirez fuir l’Adversaire (de Dieu et de l’humanité : le diable et ses maux), vous aussi pouvez vivre, respirer chaque instant, consolé, guidé, de la meilleure des manières. Pourquoi être dépendant d’autre chose ? puisque la perfection ne déçoit pas !

 Il n’y a pas d’addiction à Dieu, puisqu’il est notre Créateur et Père Céleste : Amour Il EST, et votre cœur aimant est Son bien.