Comprendre le rôle du soutien de Dieu
dans ma démarche de pacification de l’âme
et de perfection spirituelle
Introduction
Chacun d’entre nous, nous l’avons vu, a été créé avec amour par Le Créateur bienveillant et Tout-Puissant ; l’Amour Parfait : Dieu.
Toute la création, monde animal, végétal, minéral et humain démontre et témoigne de cet amour par la subtilité de son organisation et de son développement. Et par le fait même de vivre et de croître dans cette harmonie, tout ce qui EST rend gloire à Ses divins bienfaits.
Nous le savons à présent, il n’existe qu’un seul Dieu et il est le Bien Parfait. Le mal, comme la souffrance, qui demeurent en nous et autour de nous ne sont que le fait de la dépravation et de la désobéissance de l’homme aux lois de l’Amour Parfait. L’homme par la perversion de son intelligence et par ses caprices a déséquilibré l’harmonie initiale. Il conserve pourtant quelque part en lui le souvenir de cet équilibre idéal (À Lire) Pour nous aider à le retrouver, le Très-Haut a envoyé son fils Jésus sur terre pour qu’il nous montre le chemin de la Vérité et de la Vie par ses enseignements et ses œuvres (l’exemple de sa vie dénuée d’erreurs).
>> ÀLire : Saint Jean Chapitre 14
Une question se pose. Alors pourquoi l’homme refuse-t-il de vivre dans le respect de lui-même et des autres ? Simple, parce qu’il désire se faire plaisir coûte que coûte sans vouloir prendre en considération les torts et les désordres qu’il cause à son semblable comme à lui-même. Et pourtant, l’homme conçu pour vivre dans la complétude de l’amour et pour aimer tend naturellement à sa . Dieu lui a accordé le discernement pour qu’il puisse choisir de se diriger vers la Sagesse, seule source de paix, et y séjourner parfaitement heureux ; la béatitude.
Mais il y a le plaisir, ce fameux culte du plaisir ! Tel qu’il nous est vendu (idéologies-médias-publicités), il prétend nous faire croire que toute satisfaction charnelle – s’idéaliser, se croire supérieur, ne pas réfréner ses appétits, parler à tord et à travers, profiter de tout au dépend de son prochain que l’on utilise, accumuler des biens, l’avarice, la soif de pouvoir, idéaliser son bien-être et sa santé… – ouvre la porte à la vraie vie et au bonheur. Il est désormais donné comme définition du bonheur ce qui tout au contraire cause notre malheur !
Oui, celui qui jouit d’un plaisir inconsidéré, malvenu, peut en tirer une aisance immédiate, une excitation puis un étourdissement réjouissant. Malheureusement cette ascension s’accompagne inévitablement d’une chute vertigineuse (perceptible ou subtile) dans un vide qui s’agrandit à chaque récidive. Chaque manquement à l’Amour non repenti ronge l’âme et progressivement la vide en la détachant de sa précieuse substance Divine. Or, aucun bonheur n’est possible quand l’âme est blessée.
Dans ces conditions le trou noir dévorant du mal tourmente et engloutit petit à petit cette merveilleuse lumière Divine déposée et confiée par Dieu en nous dès notre conception, dans le ventre de notre mère.
La conséquence ? En détériorant notre filiation avec Dieu nous nous détruisons nous-même, progressivement, imperceptiblement, mais sûrement. Déjà ici, sur terre, dans notre quotidien, en refusant l’Amour nous perdons, par refus successifs, ce qui en nous est divinisé. Sur la destruction de notre dignité ! Nous rejoignons le monde des ténèbres quand nous donnons corps -> à l’individualisme, à l’angoisse, à la peur, à la tristesse, à la mélancolie, à l’insatisfaction permanente, aux besoin boulimique d’excitations, de compensations, de stimulus charnels, à nos gourmandises insatiables et à nos perversions en tout genre (fruits d’une imagination déréglée).
>> À lire : Saint Paul aux Romains chapitre 8
Et le bonheur ? Nous l’avons défini comme « une conquête pour la liberté : celle d’un refus de nos dépendances. La personne heureuse vit honnêtement, le corps reposé, à l’abris de l’agitation de la violence des sentiments qui troublent l’âme. »
Ici je me demande : mais comment ne pas m’agiter quand mon cœur est en proie à des émotions violentes ? Si ton mari ou ta femme te ment ou te trompe, si tes enfants sont insupportables, si tes voisins t’agressent, si tu es ruiné, si tu vis constamment dans la peur et/ou la maladie, si tu es l’objet de nombreuses injustices, de violences répétées, … toute résistance nerveuse s’épuise et tout courage s’ébrèche. Dans ce cas les exercices psychologiques c’est bien mignon, mais vont-ils suffire pour m’apaiser dans un profond état de détresse ?
On se comprend, et la réponse est dans la question !
>> À lire : La vertu élève à la perfection Divine
Sans l’intervention de Dieu, sans sa force Divine, sans son intervention surnaturelle, sans l’amour paternel de notre Créateur, il nous est impossible à nous humains de contrecarrer les influences mauvaises qui germent en nous et gravitent autour de nous. Ne l’oublions pas : nous sommes assaillis par les difficultés, tous les jours et à chaque instant !
Mais alors comment vivre au top jusqu’à la fin de nos jours ?
Chercher à vivre dans la paix est un perpétuel héroïsme puisque nous sommes voués à livrer une lutte incessante entre les agressions, nos multiples tentations et le besoin inné de vivre paisiblement dans l’amour. C’est dans ce frottement et par nos victoires sur les vicissitudes du quotidien que nous acquérons nos mérites, qui, comme des bons points, nous ouvrent la manne céleste de la sérénité éternelle.
- Lire en entier : https://www.aelf.org/bible/Ct/2 Cantique des cantiques 2 ; versets 14 -15 : « Ma colombe, cachée au creux des rocher, en des retraites escarpées, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et charmant ton vissage. Attrapez-nous les renards, les petits renards ravageurs de vignes, car nos vignes sont en fleurs ! »
- Lire en entier : Https://www La Bible de Jérusalem: Isaïe, chapitre 32 (free.fr) Isaïe 32; versets 14-18 : « Car la citadelle est abandonnée, la ville tapageuse est désertée, (…) délice des ânes sauvages, jusqu’à ce que se répande sur nous , et que le désert devienne un verger, un verger qui fait penser à une forêt. Dans le désert s’établira le droit et la justice habitera le verger. Le fruit de la justice sera la paix, et l’effet de la justice repos et sécurité à jamais. Mon peuple habitera dans un séjour de paix, des demeures superbes, des résidences altières. »
Être gagnant à la façon du Christ
« Ce Christ, nous l’annonçons avertissant tout homme et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait dans le Christ. »
St. Paul aux Colossiens : 1 ; 28
I- Il est inutile de chercher le très à la mode » pouvoir qui est en moi » pour » être positif, gagnant et avoir le moral » On croirait parfois à n’importe quoi pour pouvoir panser ses blessures.
⇒ Noter : Je ne suis pas un dieu qui s’ignore : l’homme, l’humain, est definitivement créature. Alors pourquoi persister à poursuivre une déite propre, à la découvrir dans ma petite personne ? Pourquoi perdre du temps à gaspiller mes précieuses forces puisque je suis attendu ailleurs ? Un soutien efficace est à la portée de ma main et me rejoint dans mes faiblesses. Je n’ai rien d’autre à faire qu’à me laisser guider et aimer. Tout ce qui vit et grandit vient du Créateur de toutes choses. Il est un Dieu unique et Trinitaire : Père, Fils (Jésus) et Saint Esprit. Et, que nous le voulions ou non, nous dépendons entièrement de Lui. Alors, rejoignons-le de bonne foi, à chaque instant de notre vie !
⇒ « Le Père, le Fils, le Saint-Esprit doivent être dans vos cœurs pour que vous puissiez comprendre les secrets de Dieu dans ses triples manifestations de Puissance, de Rédemption, d’Amour. Le Père est toujours présent dans ses vrais fils par sa Bonté, le Fils par sa Doctrine, et le Saint Esprit par sa Lumière, car jamais Il n’est absent là où il y a sanctification, et la Parole de mon Jésus est la sanctification permise par la volonté du Père qui vous aime. » Maria Valtorta , L’Evangile tel qu’il m’a été révélé, tome 9 , p.14. , Centro editoriale Valtortiano.
⇒ Consulter : https:// Quelle est la différence entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit? – BibleAsk
⇒ Apocalypse 4 ; 11 : « Tu es digne, ô notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance, car c’est toi qui créa l’univers ; tu as voulu qu’il soit, il fut créé. »
>> À lire : Saint Irénée de Lyon (v.120-202) : «Ce n’est pas toi qui fait Dieu, mais Dieu qui te fait… »
⇒ Moi, homme ou femme, je ne suis donc aucune déité, ni évidente, ni cachée. Celui qui prétend le contraire ment ou se trompe lui-même.
- 1 Corinthiens chapitre 3 – verset 18: « Que nul ne se dupe lui-même ! Si quelqu’un parmi vous croit être sage à la façon de ce monde, qu il se fasse fou pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est folie auprès de Dieu (…) »
II- Enfant du Très- Haut, confiant, j’élève mon regard vers ses perfections divines qui me rassurent.
En effet, c’est en tendant mes mains vers Ses bontés Célestes, que je retrouve ma place et calme mes douleurs.
Si je demeure cloitré dans mes souffrances je deviens incapable de me soigner car mon cœur n’arrive pas à fonctionner correctement. Le seul qui peut me guérir c’est Jésus. Notre Seigneur nous le dit de façon répétée dans la bible : « N’aie crainte, ne t’inquiète pas, n’aie pas peur. »
⇒ Lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens ; chapitre 4 versets 6 – 8 : « Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le en compte. »
⇒ Repos, Psaume 126 : 1-2 : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, tu manges un pain de douleur : Dieu comble son bien-aimé quand il dort. »
>> À Lire : Mettre en œuvre sa réactivité dans les moments difficiles
III – Mériter l’amour de Dieu : Notre Seigneur est l’Amour Parfait et nous le retrouvons avec Sa paix dans nos actes de bonté, nos bonnes œuvres, les pensées saines et le recueillement.
Dieu bâtit un temple, fait sa demeure, d’un cœur pur et plein d’amour. Notre Seigneur défend ceux qui le servent. Créé à l’image de Dieu, l’homme n’a pas été conçu pour devenir un démon ou une brute, mais pour refléter dans son cœur, et par ses actes, l’Amour du Père Éternel afin qu’Il se répande en lui et autour de lui.
⇒ Matthieu chapitre 11; 28-30 : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
IV– Ainsi, dans la prière, confiant à ses pieds ou blotti dans ses bras, je me recentre calmement pour pouvoir écouter cette voix qui dans mon âme crie son besoin de retrouver sa perfection initiale.
À leur création originelle l’homme et la femme étaient : ils étaient pleinement heureux et il ne leur manquait rien. Et pourtant, par curiosité Adam et Eve voulurent goûter aux fruits défendus de l’arbre du bien et du mal. Ils avaient pourtant été prévenus :
- Genèse 2 ; 16: « Et Yahvé, Dieu fit à l’homme ce commandement : ‘’ Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne mangeras pas, car le jour ou tu en mangeras, tu mourras. ‘’ »
Malgré tout pour rivaliser avec leur Créateur. Ils y ont pris plaisir et de ce fait ont désiré sacrifier leur sainteté de leur propre volonté. En conséquence, pour le prix de leur trahison et de leur désobéissance, Dieu a chassé les hommes du Paradis terrestre. Il n’y a pas d’ pour qui désire vivre indépendamment de son Créateur Bienfaisant. Le Paradis, lieu du bonheur parfait, est le royaume où l’Amour est souverain. Depuis sa trahison à la confiance de Dieu, l’homme doit regagner ce lieu et cet état de sérénité parfaite au prix de ces sacrifices et de sa persévérance .
⇒ Lire Genèse chapitres 1 à 3 : dans https;// AELF — Livre de la Genèse — chapitre 3-4
Par leur faute les humains doivent désormais passer leur vie à poursuivre une lutte acharnée contre les courants pollués du monde pour tenter de remonter à la source, vers leur pureté première, et ceci par leurs propres mérites. Pour ce faire, ils doivent– nous devons grandir en vertus pour retrouver notre plénitude initiale. Notre existence s’écoule donc à s’efforcer de rebrousser chemin vers cette sainteté originelle. L’âme de tout un chacun se rappelle sa perfection initiale. (À lire)
Notre âme manifeste en nous son désir de retrouver cet épanouissement parfait en nous suggérant de vivre dans la bonté. On comprend mieux pourquoi l’homme ne peut être pleinement satisfait que dans la plénitude ; en se faisant possesseur de toutes les vertus du Christ – sagesse, prudence, tempérance, patience, …-
⇒ Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Je voudrais un amour parfait, qui soit infini, qui ne s’arrête jamais, unique qui ne soit jamais usé. »
V – Vite s’attacher à changer d’humeur avant d’être happé par le mal.
Quand l’exaspération nous tient, il est facile d’exagérer ses malheurs. Sans attendre, j’accepte ma blessure et j’apprends à ressentir le besoin de me laisser conduire par le Seigneur avec qui j’établis une conversation.
Je n’oppose aucune résistance, et me laisse conduire par la main tendue de l’Esprit de Dieu. J’offre mon cœur douloureux à Jésus et me fond dans le sien qui a souffert avant moi sur sa croix. C’est alors que dans mon silence intérieur, loin du tumulte des passions, que je peux reconnaître la voix de l’Esprit d’Amour qui me parle dans mon fort intérieur afin d’apprendre à évoluer en l’humilité. Je me décentre de mes pôles d’intérêts habituels pour mieux me canaliser en Dieu. Cette démarche
⇒ Explication : C’est dans nos moments où nous sommes les plus faibles et les plus démunis que le Seigneur vient nous donner sa force, le coup de pouce nécessaire dont nous avons tant besoin. Si je m’en remets à ses bienfaits, c’est quand je suis faible que je suis fort. Le Seigneur nous donne la grâce, la force dans la faiblesse. Il est glorieux et nous donne l’Esprit-Saint de la victoire. Ne pas se laisser gagner par son propre raisonnement, une logique humaine. L’Esprit-Saint, nous communique la vrai foi ; celle qui nous ouvre de plus en plus à son amour et à son action.
Sa chaleur affectueuse me repose et me tranquillise. Sa tendresse coule dans mes veines et m’autorise à percevoir, un peu plus, à chaque battement de cœur, l’écart existant entre mes futiles aspirations terrestres, mes émotions tapageuses et ce que je prétends recevoir du Divin.
Suis-je effrayé ? Inquiet ? J’invoque la bonté du Créateur : « Seigneur, fortifie mon cœur, et fortifie-le dans ton amour ! »
Je t’aime tel que tu es , de Mère Teresa : Jésus dit à celui qui prie
« Voici que je me tiens à la porte et que je frappe.
C’est vrai ! Je me tiens à la porte de ton coeur, jour et nuit.
Même quand tu ne m’écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi,
c’est Moi qui suis là.
J’attends le moindre petit signe de réponse de ta part,
le plus léger murmure d’invitation, qui me permettra d’entrer chez toi.
Je veux que tu saches que chaque fois que tu m’inviteras,
je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute (…) »
>> À lire la suite : Je T’aime tel que tu es, ...
VI – La maitrise de soi . Il n’ y pas de bien qui vienne avec la haine.
Apprendre à vouloir pardonner.
Impossible d’avancer dans la vie – d’y progresser en construisant- si j’héberge de l’animosité dans mon cœur. Il me faut d’abord dénouer l’émotion oppressante du dépit ressenti par l’injure reçue, avant de songer faire quoique ce soit. Dans le cas contraire la rancœur va immanquablement tout gangrener : mes pensées, mes actions, ma santé, les évènements que je provoque et ceux qui vont m’arriver.
Celui qui chemine le regard empreint de ressentiment, se dirige tout droit vers le gouffre de la détresse et de la discorde. Dans ce cas il est bénéfique de baisser les yeux et de les tourner vers son cœur pour y chercher de l’amour. Le souffle de l’Amour, l’union avec le Père Éternel, étouffe toute l’impétuosité des sentiments.
>> À Lire : le témoignage édifiant de Catherine sur le pardon
. Images : Les deux premières de Pixabay auteurs – Momentma et Geralt. La dernière de artbyKleiton. La 3 ème de ©Cheminer vers l’Essentiel
Very interesting information!Perfect just what I was looking for!