Plaisir de comprendre

« L’être humain est supérieur à toutes ses créations », Idriss Aberkan, écrivain

« L’humain n’a pa été créé par l’humain et ce n’est pas une question spirituelle, que l’on soit athée ou pas n’y change rien.

Visionner sur You Tube la vidéo de Monsieur Idriss Aberkan  (article en entier)                                  >> Intelligence artificielle : l’humanité en danger ? 


« Il faut que l’humain comprenne qu’il est supérieur à toutes ses créations. Philosophiquement, l’humain doit se rappeler en permanence qu’il est supérieur à toutes ses créations. L’humain n’a pas été créé par l’humain et ce n’est pas une question spirituelle que l’on soit athée ou pas n’y change rien. Même un athée doit reconnaître que l’humain n’a pas été créé par l’humain. Donc nous n’avons pas été créés par nous-même. Nous sommes trés tentés d’intervenir maintenant sur notre évolution. On le voit avec l’eugénisme. Mais l’humain doit garder cet humilité et comprendre que ses créations lui sont inférieures. C’est paradoxalement par l’humilité que l’on comprend ça. Il n’y a pas de créations humaines qui soient supérieures à l’humain.

Alors avec l’Inteliigence Artificielle, si l’homme décide de se prosterner devant ses propres créations, c’est un peu le mythe du veau d’or au fond. Et bien, il court à sa perte. C’est ce que certains ésotériques avaient appelé la tentation arimanique, du nom de l’esprit démoniaque Arimane*, ancienne divinité Perse.

La tentation arimanique serait celle-là, que l’humain se prosterne devant ses propres créations ….  Le démon du matérialisme ! »


*ARIMANE, prince des enfers chez les anciens Perses, source du mal, démon noir, engendré dans les ténèbres[1], ennemi d’Oromaze ou Ormouzd, principe du bien. Mais celui-ci est éternel, tandis qu’Arimane est créé et doit périr un jour./ déf. : www/erudicia.fr


. Image : Pixabay – geralt


  Pour aller plus loin … 

Réfléchir dans la Sagesse

Extrait du Film : BBC, From Lark rise to Candleford – saison 4 disque 3 : Dialogue entre un jeune homme qui fait avec succès des affaires commerciales et une paysanne apicultrice agée : 

La dame  : « À quoi sert d’être le roi du monde si on n’est pas serein et reconnaissant ?

L’homme irrité : – Une affaire commerciale est une réalisation. Si vous vous y dévouez elle ne vous fera jamais défaut. J’ai tout ce que je veux !

La dame : – Je suis peut-être seulement qu’une gardienne d’abeilles. Je n’ai jamais possédé d’affaires commerciales ni de réalisations ;  je ne peux donc parler de ce qu’elles apportent. Mais j’ai une chose que vous n’avez pas. J’ai vécu toute une vie. Toute une vie, ça vous donne quelque chose à transmettre. Ce qui compte vraiment, ce sont les gens. Vous ne pouvez pas regarder une machine et y voir (trouver) une âme. Vos voisins, votre famille, quelqu’un à aimer, en vieillissant, ce que l’on chérit au dessus de tout le reste, c’est l’appartenance. Si vous arrivez à vivre aussi longtemps que moi vous comprendrez  combien les gens ont besoin des gens. Dieu nous a fait comme ça. Si nous combattons cette realité nous devenons très susceptibles.

l’homme convaincu : – Il faut donc du courage pour ne pas changer ! »

Bible

  • Isaïe 44 ; 9 – 11 : « Néant , tous ceux qui modèlent des idoles, leurs meilleures oeuvres ne servent à rien ! Elles sont leurs témoins, qui ne voient ni ne savent rien, en sorte qu’ils seront couverts de honte. Qui a faconné un dieu et fondu une idole qui ne peuvent servir à rien ? Voici que tous ses fidèles seront couverts de honte, ainsi que ses artisans qui ne sont que des hommes. (…) »
  • Isaïe 45 ; 9 – 10 : Ainsi parle Yahvé :  « Malheur à qui discute avec celui qui l’a modelé, vase parmi les vases de terre ! L’argile dit-elle à son potier  » Que fais -tu? ton oeuvre n’a pas de mains !  » Malheur à qui dit à un père :  » Pourquoi engendres-tu ?  » et à une femme :  » Pourquoi mets-tu au monde ?  » »
  • Isaïe 45 ; 12 : Ainsi parle Yahvé : « C’est moi qui ai fait la terre et créé l’homme qui l’habite, c’est moi qui de mes mains ai deployé les cieux, et qui ai donné des ordres à toute leur armée. »

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