Plaisir de comprendre

L’hostie

« L’hostie, dans les rites liturgiques chrétiens, est du pain sans levain que l’officiant consacré pendant la célébration de l’Eucharistie pour le partager avec les fidèles au cours de la communion. Dans la théologie catholique, l’hostie devient le corps du Christ, ressuscité d’entre les morts, et dont on célèbre la résurrection le jour de  Pâques.»                                                   Définition de :

.Wikipedia (FR)


 

Évangile selon Saint Jean 6, 52-59

 » En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.  »


 Le pain des fortsCFC

(f. Pierre-Yves)

http://Lit 66 1988http://www.cfc-liturgie.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1144&Itemid=253

Le pain des forts
Le pain des anges,
Le pain venu du ciel
– Victoire sur la mort –
Tu le prends, tu le manges,
Tu nais à l’essentiel,
Tu nais à chanter sa louange.

Le vin du Roi,
Le vin des noces,
Le vin du cœur percé,
– Annonce de la joie –
Tu le prends, il exauce
Ton vœu de liberté,
Ton vœu d’échapper à la fosse.

Le corps en croix,
Le corps en peine,
Le corps des sanctifiés
– Mystère de la foi –
Il te prend, il t’entraîne,
Tu vis en vérité,
Ta vie se déploie dans la sienne.

 


Témoignage de Claudine Haguet  

« J’ai photographié le Christ mort sur la croix.  Il est apparu sur une photo prise pendant la messe au moment où le Père Jean Marie dans la cathédrale de Cervione levait le calice en disant  » ceci est mon sang ». Jésus crucifié n’était pas visible à l’oeil nu. Notre Messie était sans vêtements, maigre, décharné, le regard vide,.. Le coup plié en deux,  sa tête tombe devant lui.  Son corps  affaissé et distendu pend sur la croix. Dépourvu de tout. Les muscles de son bras droit sont déchirés sous l’épaule ; on voit l’os. Une goutte sort d’une blessure reçue sur sa poitrine, à droite. Le clou sortant de sa main droite est bien visible. Son visage ressemble à celui du Christ du Saint suaire de Turin. Jamais aucun crucifix ne m’a montré un Christ aussi vidé (de son sang, … ) Il a manifestement TOUT donné.

Rien que de vous en parler  j’en ai la chair de poule. Comprenez-bien, il ne s’agit pas d’une image, d’un dessin ou d’un divertissement visuel : L’ÉTERNEL EST LÀ, et il souffre – il est mort sur son supplice ! Et moi, je m’interroge !  Est-ce que j’accepte le mien ? Est-ce que je m’accomode de ma vie et satisfais à mes obligations ?  Est-ce que je gère pacifiqement  mes frustrations, accepte  mes fatigues, mes angoisses, mes peurs, mon travail, mes limites, l’absurdité de tous les jours …

Quand  je l’ai vu apparaître sur l’ordinateur, j’ai pleuré ! Si Sa place est là, où est la mienne ? Je me sentais tellement  insignifiante devant tant de grandeur. Nous, misérables vers de terre, nous ne méritons pas un tel sacrifice de Celui qui peut  trés bien se passer de nous.

Une question s’impose : comment fait-Il pour nous aimer ainsi ? Avez-vous une réponse ?

Une telle souffrance ! Nous sommes tous concernés. Alors, comme nous ne la méritons pas, comme je ne la mérite pas, je dois faire tout mon possible pour en être digne. Que de chemin me faut-il parcourir ! Il faut que j’arrive à Lui exprimer ma gratitude, pour arriver à Le consoler du mieux que je peux de l’ingratitude ; de la mienne et de celle de mes frères et soeurs qui forts de leur ignorance contribuent à faire perdurer Son agonie. .. jusqu’à la fin des temps. Ils sont trop nombreux ceux qui préfèrent se donner aux vices et à l’orgueil, quitte à tout détruire en eux et autour d’eux.

Cette photo je l’ai montrée à de nombreux  prêtres de l’île, et à d’autres, comme à mon entourage. Les réactions varient. Je n’en tire aucune gloire. Je ne suis qu’une indigne messagère : The delivery boy. Mon souhait est de les réconcilier avec l’Éternel– ou- de les renforcer dans l’Espoir en mettant une goutte de joie dans leur coeur, un sourire sur leur lèvres.

Voyez-vous malgré tout j’hésite à la publier. Cette souffrance du Christ, sont dénuement, c’est tout sauf du cirque. On n’est pas dans la recherche du sensationnalisme. Notre Sauveur est sacré. Il représente le début et la fin de l’humanité. Par son acte il concrétise nos devoirs, et notre besoin d’humilité. Qui choisit de le refuser, refuse Sa vie, LA VIE. Qui tourne délibérément le dos à la croix désire l’anéantir avec toute sa signification, sa valeur. Comprennent-ils qu’ils suppriment LA VIE, abattent le joyau de nos coeurs, l’Espérance, et enfin… se détruisent eux-mêmes ?

L’Eucharistie, la communion en état de grâce, c’est accepter d’inviter dignement de bon coeur et le pain de vie à venir faire son bouleversement dans notre vie.

J’ai pris une photo, le Christ apparait crucifié pendant la messe, et certains  en y jetant un coup d’oeil distrait me disent :  » de toute façon je suis rationnel ; suis haté. Mai je crois quand même à quelque chose, l’énergie des arbres du soleil… bla bla…  »

Je m’interroge. Peut on nier de voir un arbre, un amimal, une montagne photographiés ! Peut on nier leur existence? La photographie ne peut enregistrer que ce qui existe ! Comment est-il possible de rationnellement nier l’évidence, ce qui crève les yeux ?


. Quelques textes bibliques : 

Jn 10:37- Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ;
Jn 10:38- mais si je les fais, quand bien même vous ne me croiriez pas, croyez en ces œuvres, afin de reconnaître une bonne fois que le Père est en moi et moi dans le Père. « 

Marc 8
17 Jésus, l’ayant connu, leur dit : Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n’avez pas de pains? Etes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas? Avez-vous le coeur endurci ? 18 Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas? Et n’avez-vous point de mémoire? 19 Quand j’ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? Douze, lui répondirent-ils.


 Mes chers amis prions ensemble :

« Seigneur Jésus, Sainte Vierge Marie, Protégez- vos enfants qui vous aiment et s’abandonnent à vous ! »


>> À lire : Le Christ sur la croix m’a dit


. Images Pixabay : (en tête)  norbert47, (dans les textes) Philip Barrington et Weinstock

 

 

 

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