ll n’y a aucune pitié à attendre en enfer. La pitié, la compassion, sont du domaine de l’Amour
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→ J’ai découvert plusieurs années plus tard les textes de Dante Alighieri en visitant la bibliothèque du château médiéval du Comte Guidi en Toscane. Ces textes offrent des similitudes surprenantes avec mon songe.
Mon attention s’est fixée sur l’illustration d’un livre d’époque ; elle ornait les récits de l’Enfer de Dante. Elle représentait une rivière gluante qui entrainait les damnés étonnés et épouvantés par leur sort. Ces malheureux qui tentaient désespérément de s’accrocher ça et là, dont à une embarcation, étaient repoussés sans ménagement par ses occupants démoniaques ! Je l’avais vu et vécu !
ll n’y a aucune pitié à attendre en enfer.
La pitié, la compassion,
sont du domaine de l’Amour
OR, l’enfer c’est l’ H.O.R.R.E.U.R le royaume du mal absolu !
⊗ Voyez par vous-mêmes, qu’en pensez-vous ?
La Divine Comédie, Alighieri Dante – Extraits
⊗ Volume I : L’Enfer de Dante : ceci est vraiment très abrégé. Ce livre mérite une étude plus approfondie. Je n’ai retenu que ce qui coïncidait étrangement avec mon rêve.
→ Chant I : « Quand j’étais au milieu du cours de notre vie, je me vis entouré d’une sombre forêt, après avoir perdu le chemin le plus droit. Ah ! qu’elle est difficile à peindre avec des mots, cette forêt sauvage, impénétrable et drue dont le seul souvenir renouvelle ma peur ! À peine si la mort me semble plus amère. Mais, pour traiter du bien qui m’y fut découvert, il me faut raconter les choses que j’ai vues. Je ne sais plus comment je m’y suis engagé, car j’étais engourdi par un pesant sommeil, lorsque je m’écartai du sentier véritable (…)
Ici quelqu’un vient parler à Dante « Mais toi, pourquoi veux-tu retourner vers les peines ? Pourquoi ne pas gravir cette heureuse montagne qui sert au vrai bonheur de principe et de cause ? (…) Il te faut emprunter un chemin différent », répondit-il, voyant des larmes dans mes yeux, si tu veux t’échapper de cet horrible endroit ; car la bête cruelle, et qui t’a fait si peur, ne permet pas aux gens de suivre leur chemin, mais s’acharne contre eux et les fait tous périr. …
Par sa nature, elle est si méchante et perverse, qu’on ne peut assouvir son affreux appétit, car plus elle dévore, et plus sa faim s’accroît. On la voit se croiser avec bien d’autres bêtes, dont le nombre croîtra, jusqu’à ce qu’un Lévrier vienne, qui la fera mourir dans les tourments. (…) Il ne se repaîtra de terres ni d’argent, mais d’amour, de sagesse et de bénignité, et son premier berceau sera de feutre à feutre. (…) C’est lui qui chassera la bête de partout et la refoulera jusqu’au fond des Enfers, d’où le Malin envieux l’avait d’abord tirée. » (…)
→ Chant III : « (…) Là, je vis s’avancer vers nous, dans un esquif, un vieillard aux cheveux aussi blancs que la neige, qui criait : ‘’ Gare à vous, pervers esprits damnés ! Perdez dorénavant l’espoir de voir le Ciel ! Je viens pour vous mener là-bas, sur l’autre rive, dans l’éternelle nuit, les flammes ou le gel ’’ (…) Leur foule vint ensuite, en une seule fois, pleurant amèrement, sur la rive fatale où dévalent tous ceux qui ne craignent pas Dieu. Pendant ce temps, Caron, le diable aux yeux de braise, rassemble leur troupeau, les range avec des signes, frappant de l’aviron ceux qui semblent trop lents. Comme tombent, l’automne, et s’envolent au vent les feuilles tour à tour, en sorte que la branche finit par enrichir le sol de sa dépouille, ces mauvais héritiers de l’engeance d’Adam se détachent des bords, répondant à ses signes comme l’oiseau des bois obéit à l’appeau. Ensuite ils partent tous sur les ondes noirâtres ; et ils n’ont pas rejoint le rivage d’en face, qu’une nouvelle file a remplacé la leur. ‘’ Mon cher enfant, me dit courtoisement mon maître, ceux que la mort surprend dans le courroux de Dieu arrivent tous ici, quel que soit leur pays. Ils courent aussitôt pour traverser le fleuve ; la justice de Dieu les y pousse si fort, que leur même terreur se transforme en désir. Jamais une âme juste ici n’est descendue.’’ (…) Il venait de parler, quand l’étendue obscure trembla soudain si fort, que le seul souvenir de ma frayeur d’alors me baigne de sueur. De la terre des pleurs surgit une tourmente qui jetait des lueurs rouges comme la foudre, si fort, que j’en perdis le contrôle des sens, et je tombai par terre, comme un homme qui dort. (…) »
→ Chant VII : (…) « Mais passons maintenant à de plus grands tourments ! (…) Nous coupâmes le cercle, allant vers l’autre bord, près de l’endroit où sourd bouillonnante une source dont l’eau dévale et forme un torrent écumant. Son onde paraissait plus noire que le noir ; et c’est par ce ravin, suivant son cours morose, que nous sommes entrés dans un nouveau chemin. Plus bas est un marais qu’on appelle le Styx et qu’alimente l’eau de ce triste ruisseau, quand celui-ci rejoint les campagnes maudites. Moi, qui dardais mes yeux pour mieux le regarder, je vis dans ce bourbier plonger des hommes nus, recouverts par la fange et bouillant de courroux (…) Dans leur bourbe on entend : ‘’ Nous fûmes mécontents là-haut, dans le doux air qu’échauffe le soleil, dans un sommeil fumeux grisés par l’indolence : nous pleurons maintenant dans cet obscur bourbier ! ‘’ Dans leur gosier noyé voilà ce qu’ils gargouillent, car ils ne sauraient pas le dire clairement. Nous fîmes tout le tour de cette mare immonde, tournant entre l’escarpe et la terre moisie et regardant toujours les avaleurs de fange, (…) »
→ Chant VIII : (…) « Il répondit : ‘’ Déjà sur les ondes crasseuses tu peux apercevoir celui que l’on attend, si tu perces des yeux la brume du marais.’’ Jamais sans doute un arc n’a décoché la flèche plus vite et plus légère à travers les espaces, que la petite nef que j’aperçus alors s’avancer droit vers nous, sur l’eau du marécage ; et un seul nautonier tenait le gouvernail, qui criait : ‘’ Je te tiens enfin, esprit félon ! Phlégias, c’est en vain que tu cries en cette occasion, répondit mon Seigneur, car tu ne nous tiendras que le temps de passer. ‘’ Alors, comme celui qui s’aperçoit trop tard qu’on vient de le jouer et s’en afflige en vain, tel devint Phlégias, dévoré par sa rage… Pendant que ce vaisseau glissait sur l’onde morte, un damné se dressa près de moi, plein de fange, disant : ‘’ Qui donc es-tu, toi qui viens avant l’heure ? ‘’ Je répondis : ‘’ Je viens, mais du moins je repars. Mais toi, qui donc as-tu, pour être si crasseux ? ‘’, ‘’ Tu vois, dit-il : je suis un des esprits qui pleurent. ‘’ ‘’ Reste donc, répondis-je alors, avec tes pleurs et tes gémissements, âme à jamais maudite, car je te connais bien, malgré ta saleté ! ‘’ Il voulut tendre alors ses deux mains vers la nef ; mais le maître avisé le repoussait au loin, en lui disant : ‘’ Va-t’en avec les autres chiens ! ’’ Ensuite il m’entoura le cou de ses deux bras et dit en me baisant au visage : ’’ Âme altière, qu’à jamais soit béni le sein qui t’a porté ! Celui-là fut jadis bouffi par tant d’orgueil, que nulle œuvre ne pare aujourd’hui sa mémoire ; et la justice veut qu’ici son ombre enrage.
Combien sont-ils là-haut, vivant comme des princes qui deviendront un jour des porcs dans le bourbier, laissant pour souvenir un horrible mépris ! ‘’ Vous tous, qui jouissez d’un esprit clair et sain, réfléchissez quel est l’enseignement caché sous le voile léger des vers mystérieux ! ’’ » (…)
→ Chant XVIII : « (…) Nous entendîmes là des gens qui gémissaient (…) au fond de l’autre fosse et me plaçant au milieu, je vis dans ce fossé des tas d’hommes plongeant dans une saleté telle qu’elle semblait sortir de nos latrines. Examinant ainsi de l’œil ces profondeurs, j’en vois un dont la tête est si pleine de merde qu’on ne peut distinguer s’il est clerc ou bien laïc.»
Frères et sœurs, et bien tout cela semble VRAI !
Vous doutez ? Bien ! Je vous invite d’approfondir en lisant la vision de l’Enfer de Sainte Soeur Faustine, 600 ans plus tard ! Lien ci-dessous :
>> Lire aussi : La vision de l’Enfer de Sœur Faustine (1905-1938)
. Images : Pixabay – auteur GDJ/10483
Appreciate it for all your efforts that you have put in this. very interesting info .